Nom: Tancredi
Prénom: Sara
Fonction à Fox River: Docteur
Point de vue: Mieux vaut faire partie de la solution que du problème
Famille:
Bien que son père, le Gouverneur de l’Illinois, Franck Tancredi, vit à Chicago, ils ne se voient que très rarement et cela, en raison de sa carrière politique absorbante et de leurs croyances politiques divergentes. La seule chose qu’ils aient en commun est leur nom de famille.
Fille unique de Franck Tancredi, grand homme politique, et de Veronica Hetwood, rédactrice du célèbre quotidien « The Times », Sara vint au monde dans une famille de la petite bourgeoisie de Chicago, un univers en-soi plutôt favorable. Rien ne laissait envisager le tournant que sa vie allait prendre une vingtaine d’année plus tard.
Mais revenons-en à sa tendre enfance, enfance qu’elle passa dans la banlieue de Chicago. Sara y reçut une éducation très stricte puisqu’on lui apprit dès son plus jeune âge à se comporter selon l’étiquette. Ses parents voulaient ainsi la préparer aux soirées mondaines, aux galas de charité, à ce monde qu’ils côtoyaient et qu’ils prévoyaient pour leur enfant. L’accent fut placé sur l’enseignement et dès qu’elle eut appris à lire, les Tancredi la placèrent dans un internat réservé à l’élite de la côte Est. A son entrée au collège, Sara maniait l’anglais presque aussi bien que Shakespeare et la langue de Molière n’avait plus aucun secret pour elle. Un net intérêt se développa ensuite pour les matières scientifiques : mathématiques, sciences naturelles et sciences physiques, la demoiselle excellait dans tous les domaines.
Sara était seulement âgée de douze ans lorsque son père lui apprit par téléphone que sa mère était morte, d’un cancer généralisé foudroyant. C’est à ce moment là qu’elle sut quelle était sa voie ; la perte inattendue et violente de sa mère l’encouragea à devenir médecin, à s’occuper des personnes qui en avaient besoin et sauver ainsi des vies. Plus tard, elle eut la certitude que la médecine était sa vocation et cela, en étudiant la vie de Mahatma Gandhi, alors qu’elle était à l’université de Northwestern. Elle décida de se consacrer à l’humanitaire et partit deux ans au Darfour. Cette période fut très éprouvante pour la jeune femme qui en revint totalement désorientée et désenchantée. Elle avait vu tellement d’horreurs qu’elle ne croyait plus en rien. Elle trouva un emploi dans un hôpital à Chicago, mais le cœur n’y était plus. Elle sombra peu à peu dans la drogue et devint vite dépendante de la morphine, substance qu’il lui était facile de dérober grâce à son poste. Une injection de ce produit miraculeux et terriblement néfaste pour sa santé, suffisait lui faire oublier et lui redonner le sourire ou du moins, pour un temps. Cette piqûre de bonheur, cette blessure qui reste pour toujours un moment magique mais qui ne fait qu’empirer les choses.
Néanmoins, témoin un jour d’un accident de voiture, elle se rendit compte qu’elle était dans l'incapacité de venir en aide au blessé. Bouleversée, Sara chercha immédiatement à changer son style de vie afin de redevenir la jeune femme qu’elle était avant, et elle commença par rompre avec son compagnon de l’époque, celui qui lui avait fait découvrir la morphine et l’avait poussée à en dérober à l’hôpital où elle travaillait. Durant les dix-huit mois suivant l'accident, Sara se rendit régulièrement aux réunions anonymes d'anciens drogués. Elle y rencontra alors un certain Brad Bellick, capitaine des gardiens de prison à Fox River. Et c’est par son intermédiaire qu’elle apprit que le pénitencier recherchait un docteur.
Description physique :
De taille et de corpulence moyenne, Sara s’est longtemps considérée, et encore aujourd’hui, comme une femme ordinaire. Cependant, sa silhouette svelte et gracieuse et ses jolies formes divinement proportionnées ne laissent pas les hommes indifférents. Car bien que la demoiselle ne se mette pas particulièrement en valeur, certains détenus fantasment sur elle… et il faut dire que sa blouse blanche ne fait qu’amplifier leur attirance.
Ceux qui ont connu sa mère le lui répètent souvent : elle lui ressemble énormément. Elle tient d’elle un teint pâle qui fait ressortir deux yeux magnifiques couleur noisette, pétillants d’énergie. Ses lèvres gourmandes sont ensorcelantes, son parfum enivrant et lorsqu’elle entre dans une pièce, tous les regards se tournent vers elle pour ne plus s’en détacher.
Caractère (qualités / défauts) :
Altruiste, humaniste, idéaliste, Sara est une intellectuelle qui croit en certains principes comme le l’Humanité, la noblesse de caractère et le pardon. C’est certainement cela qui l’a poussée à accepter l’emploi de médecin pénitencier. D’ailleurs, elle ne juge en aucun cas ses patients et se retient de tous commentaires ou leçons de moral, puisqu’elle pense être très mal placée pour en parler. Dévouée à son travail, elle prend très à cœur ce qu’elle fait et agit avec sérieux. Sara est également une jeune femme passionnée par les écrits philosophiques et peut passer de longues heures dans une bibliothèque.
Douce et attentionnée, Sara est pourtant très directe et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense si elle est persuadée du bien fondé de ses propos. Elle aime les polémiques, les débats mouvementés et a un don pour l’argumentation, talent qui pourra se révéler très utile par la suite. De plus, sa curiosité et son intuition la pousse à commettre des actes irraisonnés, au nom de la Justice et de la Vérité. Enfin, sa spontanéité est très appréciée autour d’elle, de même que sa sincérité.
Au niveau sentimental, Sara est une grande romantique qui cherche désespérément son Prince Charmant. Elle rêve d’un homme sensible et attentionné, ressemblant de près à l’homme idéal ou plutôt à l’image qu’elle s’en fait. Elle n’a pas connu beaucoup d’histoires d’amour et ses rares aventures se sont toutes soldées par un dénouement douloureux.
Aime / n'aime pas :
Ce qu’elle aime par-dessus tout est son travail, qui est plutôt une vocation. Depuis toute petite, elle rêve d’être docteur, de soigner les gens, de leur venir en aide et de leur sauver la vie. Elle espère fonder d’une famille unie, très solidaire, chose qu’elle n’a jamais connue et qui lui manque terriblement.
De plus, Sara déteste les avances trop directes et préfèrent de loin de tact et la délicatesse à la vulgarité. Elle éprouve de l’aversion envers les hommes sexistes et ne peut supporter aucune forme de discrimination.
Enfin, ce n’est pas une femme qui aime les dîners mondains, mais plutôt les dîners aux chandelles, les promenades main dans la main dans les parcs à la tombée de la nuit. Sara aimerait connaître l’amour véritable, la passion et les sentiments profonds.